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W4241
24.05.2011
Atsunobu KOHIRA
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Le projet que je propose est une installation sonore dans un paysage naturel qui reprend le fonctionnement d’une horloge. Le jour commence et finit par la cloche de l’église, ou le temple qui indique les horaires tous les jours dans la vie quoti ...

Le projet que je propose est une installation sonore dans un paysage naturel qui reprend le fonctionnement d’une horloge.

Le jour commence et finit par la cloche de l’église, ou le temple qui indique les horaires tous les jours dans la vie quotidienne. A chaque ville correspond un son différent. Ce son représente la ville et devient un son personnel pour les habi- tants. On a associé les rameaux terrestres pour mesurer le temps en Asie. Dans le jardinage japonais, le son a été très présent comme le Suikinkutsu qui fait d’écho de gouttes d’eaux, ou le Shishiodoshi qui fait résonner un bambou pour écarter les animaux sauvage du jardin. Ces phénomènes me donnent l’impression qu’il est intéressant d’installer une instrument sonore dans la nature pour observer la réaction de la nature. L’installation comporte un grand haut-parleur qui s’accroche au dessus d’un trou de 4 mètres de diamètre et environ 4 mètres de profondeur. Le son se diffuse vers le fond de trou pour qu’il rebondisse et puisse se propager dans la nature. Le son s’amplifie naturellement comme le Suikinkutsu. Dès lors que le soleil se lève, les différents sons de la nature se diffusent à différents instants, par exemple le cri d’un moineau, le son du grillon, le cri d’un hibou, l’éclair, le son de la pluie, etc. L’éventail des sons est propre aux saisons, aux temps et aux heu- res. Une librairie de ces sons est stockée dans un ordinateur et est programmée pour diffuser à une certaine heure tel ou tel sonorité. Ces sons peuvent inviter les animaux et les personnes de tout type à s’approcher de cette enceinte naturelle. Ce qui créé un point de rencontre du vivant, différent à chaque heure. Au fur et à mesure du temps, la résonance sonore dans le trou de l’installation peut changer par rapport à la quantité d’eau à l’intérieur apporté par la pluie. Il peut aussi se créer une image de l’onde à la surface de l’eau au mo- ment où le trou est rempli avec de l’eau. L’installation se fond dans la nature, comme une sorte de lac et appartient désormais à l’élément naturel.

Le projet que je propose est une installation sonore dans un paysage naturel qui reprend le fonctionnement d’une horloge. Le jour commence et finit par la cloche de l’église, ou le temple qui indique les horaires tous les jours dans la vie quoti ...

Le projet que je propose est une installation sonore dans un paysage naturel qui reprend le fonctionnement d’une horloge.

Le jour commence et finit par la cloche de l’église, ou le temple qui indique les horaires tous les jours dans la vie quotidienne. A chaque ville correspond un son différent. Ce son représente la ville et devient un son personnel pour les habi- tants. On a associé les rameaux terrestres pour mesurer le temps en Asie. Dans le jardinage japonais, le son a été très présent comme le Suikinkutsu qui fait d’écho de gouttes d’eaux, ou le Shishiodoshi qui fait résonner un bambou pour écarter les animaux sauvage du jardin. Ces phénomènes me donnent l’impression qu’il est intéressant d’installer une instrument sonore dans la nature pour observer la réaction de la nature. L’installation comporte un grand haut-parleur qui s’accroche au dessus d’un trou de 4 mètres de diamètre et environ 4 mètres de profondeur. Le son se diffuse vers le fond de trou pour qu’il rebondisse et puisse se propager dans la nature. Le son s’amplifie naturellement comme le Suikinkutsu. Dès lors que le soleil se lève, les différents sons de la nature se diffusent à différents instants, par exemple le cri d’un moineau, le son du grillon, le cri d’un hibou, l’éclair, le son de la pluie, etc. L’éventail des sons est propre aux saisons, aux temps et aux heu- res. Une librairie de ces sons est stockée dans un ordinateur et est programmée pour diffuser à une certaine heure tel ou tel sonorité. Ces sons peuvent inviter les animaux et les personnes de tout type à s’approcher de cette enceinte naturelle. Ce qui créé un point de rencontre du vivant, différent à chaque heure. Au fur et à mesure du temps, la résonance sonore dans le trou de l’installation peut changer par rapport à la quantité d’eau à l’intérieur apporté par la pluie. Il peut aussi se créer une image de l’onde à la surface de l’eau au mo- ment où le trou est rempli avec de l’eau. L’installation se fond dans la nature, comme une sorte de lac et appartient désormais à l’élément naturel.